solution 1: limiter les pollutions de l’eau

Nous sommes ce que nous buvons

Nous sommes tous concernés : ce ne sont pas des bons sentiments, c’est pour notre bonne santé.

Vous allez découvrir à quel point ce sujet est vaste et à quel point, il est facile de limiter les pollutions.

Créativité débordante

Nous avons crée des pollutions incroyablement différentes et complémentaires, et d’une efficacité redoutable.

Le résultat est une qualité sanitaire inquiétante autant dans les eaux douces que les eaux salées. Mais, nous allons avoir la même créativité pour limiter nos dégradations.

Nous sommes composés de 60 % d'eau
soit 42 litres pour un Homme de 70 kg.
Si nous perdons 20% de cette eau, nous mourons.
La qualité de l'eau que nous buvons est donc primordiale à notre santé. Mais elle l'est également pour toute notre chaine alimentaire :
quelle qualité d'eau boivent les végétaux
et animaux que nous mangeons ?
Nous avons une eau de moins en moins potable.
Nous déversons dans l'eau sous-terraines et les fleuves :
- nos pollutions agricoles de pesticides et insecticides
- nos pollutions industrielles
- nos pollutions chimiques et pharmaceutiques
- nos pollutions biologiques
- nos égouts
En France 3 millions de personnes
boivent une eau non conformes
aux standards de qualité de l'eau
de l'Organisation Mondiale de la Santé.
Dans le monde, 140 millions de personnes
dans 70 pays, sur tous les continents,
boivent une eau contaminée à l'arsenic.
Les Phosphates sont des engrais pour les végétaux,
qui, en rejoignant l'eau, deviennent des engrais
pour les plantes aquatiques (algues et lentilles d'eau)
qui prolifèrent et en absorbant l'oxygène
créent des zones marines mortes.
- 50% sont industriels ou agricoles contiennent
souvent de l'uranium, cadmium, plomb, et du fluor
- 40% sont les déjections animales agricoles
- 10% sont domestiques (lessives, savon,etc...)

Consommation d'engrais dans
le monde à la seconde : 5800 kg
Les nitrates utilisés notamment en agriculture,
arrivent dans l'eau et provoquent
la prolifération de bactéries toxiques qui peuvent :
- être mortelles pour l'homme
- et créer des maladies neuro-dégénératives
comme Alzheimer et Parkinson.
Les molécules des médicaments humains ou vétérinaires, restent actives après leur ingestion et se retrouvent :

- dans les eaux recyclées des villes qui ne peuvent les éliminer

- dans les océans, et sont ingérées par toute la chaine alimentaire marine

Nous buvons et mangeons des médicaments gratuits sans le savoir.
La pollution thermique
refroidissement centrale thermiques, eaux usées, rejets industriels, etc...
- apporte une augmentation ou diminution de température dans un milieu aquatique
- provoque une modification des équilibres,
- affaiblit les résistances par rapport aux substances toxiques
- favorise l'apparition d'espèces invasives ou porteuses de maladies
- permet la prolifération de bactéries et virus
Les mers et océans sont le réceptacles de toutes nos pollutions, et sont notre grande poubelle.
Origine des pollutions :
-75 % terrestre
-25 % hydrocarbure
Les courants les brassent et font faire des tours du monde à nos pollutions :
- par l'eau
- par l'air
- par les animaux marins qui les absorbent et que nous mangeons.
Chaque année, par km de côte,
ce sont entre 400 et 4 000 kg
de déchets qui s'échouent
sur les plages.
En France, 10 % de la population habite sur les côtes, soit 4% du territoire.
50 % de la population mondiale vit à moins de 100 km d'une zone côtière, et ce sera 75% en 2035.
Les côtes perdent leur rôle de tampon entre la mer et la terre, et les dégâts sur la qualité des eaux sont colossaux.
Nous déversons dans les Océans,
nos déchets plastiques
qui ne se décomposent pas,
mais se fragmentent en de minuscules grains,
appelés "larmes de sirènes".
1 gr de plastique = 1 gr de pétrole
Nos réserves de pétrole flottent sur les océans...
Dans le Golf de Gascogne, ce sont 50 millions de déchets
jusqu'à 250 mètres de profondeur.
A certains endroits, les fragments de plastiques sont 10 x supérieur au plancton,
on parle de "plancton plastique".
Dans l'Atlantique Nord, chaque année,
les poissons ingurgitent
24 tonnes de fragments de plastiques.
Les océans nous fournissent
60% des éco-sytèmes
qui nous sont indispensables pour vivre.
Les fonds marins ne sont pas épargnés
par les pollutions : à 4.5 km sous la surface
on retrouve des déchets. Progressivement, les déchets tombent sur les fonds marins constituant des cimetières toxiques.
80 % des transports se font par 50 000 bateaux.
ils produisent 200 000 Tonnes de vapeurs
d'hydrocarbure chaque année
qui flottent dans l'air au dessus de la mer
et finissent par se faire avaler par l'eau.

95 % des "dégazages" en mer sont des actes volontaires.
Lors des voyages en bateau, certaines
substances chimiques sont déversées
par accident dans l'océan, selon les substances :
- elles s'évaporent et restent dans l'athmosphère
- elles forment un film très fin sur la surface
- elles descendent dans les fonds marins
- elles se mélangent intimement à l'eau
Et apres, elles se baladent librement partout.
soit 10 milliards de m3 d'eau par an
La stabilité des navires est assurée
par des cuves remplies d'eau à un endroit et vidangées (balastage) à l'autre bout
de la planète.
Dans les rejets il y a des bactéries,
des végétaux, des animaux qui peuvent devenir invasifs ou dangereux
( moustique-tigre porteur de dengue, chikungunia et zika)
Trouver des solutions pour arrêter
cette destruction
de nos conditions de vie est urgent,
mais il est autant urgent
de passer à l'étape "nettoyage"
par la dépollution.
Bienvenue à tous les Héros d'avenir qui nous inventent un autre monde pour retrouver l'eldorado de nos Grands Pères.
La pression sur la pollution de l'eau va devenir croissante.
Alors, ne passons pas du greenwashing* au bluewashing

*laver vert : dire des choses qu'on n'a pas faites