La méconnaissance normale

des Collaborateurs

face aux handicaps.

Avec l'Association Française des Mucoviscidoses (AFM)

et la Maman d'un futur Stagiaire handicapé,

nous avons organisé plusieurs réunions d'informations

de 20 minutes par petits groupes de 7 personnes,

sur le sujet de l'intégration de l'handicap dans notre entreprise, notamment sous l'angle des contraintes.

Les Collaborateurs étaient sensibilisés

et prêts à travailler avec les contraintes

de l'handicap.

Le sentiment de peur de l'inconnu

avait disparu.

Lorsque notre Stagiaire de 23 ans, en master 2 d'économie,

tétraplégique et atteint de myopathie nous a rejoint,

nous lui avons confié comme première mission :

- d'organiser une après-midi de formation auprès des 40 Collaborateurs,

- pour expliquer ce qu'est son handicap,

- et de répondre à toutes les questions des personnes qui ne savaient pas comment se comporter avec lui.

Notamment : " Comme tu n'as que deux doigts mobiles, est ce que je peux te serrer la main ?".

L'intégration de l'handicap en entreprise était faite et réussie,

nous pouvions passer à la phase suivante :

développer une entreprise filiale, spécialisée dans le travail avec des Collaborateurs handicapés.

Afin d'offrir un cadre optimal à tous nos futurs Collaborateurs,

la seconde mission de notre Stagiaire a été de faire

un audit de l'entreprise selon la norme

"Organisation d'entreprise handi-accueillante"

qui liste toutes les petites choses qu'il faut mettre en place

ou organiser pour faciliter le travail ou la vie quotidienne.

Nous avons eu un score avoisinant les 62 sur 100.

Or, il fallait un minimum de 60 pour être considéré comme une entreprise apte.

Notre Stagiaire est devenu notre premier Collaborateur

en CDI de la nouvelle entreprise que nous allions créer.