solution 2 : dépolluer les terres

Territoires de l’éco-science

Si la science a créé le poison, elle est maintenant son propre antidote.

Les nouveaux Chercheurs bénéficient de l’incroyable expérience pour inventer les balbutiements des nouvelles solutions. Mais c’est aussi, en reprenant simplement du “bon sens” que nous y arriverons.

Le nouvel art : la science du Vivant

Tout étant en interaction avec tout, la nature nous donne une belle leçon. Nous, les Hommes d’entreprises, nous sommes en interaction aussi. Nous ne pourrons réussir les incroyables défis que tous ensemble, par l’intelligence collaborative et la volonté farouche d’innover.

Pourquoi nous passionner pour la dépollution de la terre ?

Après avoir payé pour polluer, on paye pour dépolluer.
En France, il y a environ 450 000 et en Europe 3.5 millions
de sites en attente de dépollution des sols :
cela représente un nouveau marché colossal.
Un projet européen étudie la notion de "crime environnemental"
portant sur des émissions, transports et commerces illicites
de matières dangereuses pour l'environnement,
et par conséquent dangereuses pour l'Homme.
L'eau qui traverse la terre emmène les polluants dans les nappes phréatiques, les cours d'eau, etc...ce qui crée un cercle vicieux de pollutions.
Mais l'eau peut créer un cercle vertueux : en lavant la pollution de la terre avec de l'eau, on la capte et on la maitrise.
Extraction par aspiration des sols
Cela consiste à aspirer les vapeurs
- notamment les hydrocarbures -
contenues dans le sol.
Pour dépolluer, on peut injecter
de l'air ou de l'azote,
chauffer le sol au micro-ondes
et récolter les pollutions gazeuses,
notamment les hyrdocarbures.
C'est le venting - bioventing.
La terre est chauffée entre 80 et 450°C, pour évaporer les pollutions. Les vapeurs contenant les matières polluées sont détruites ou transformées.
Lorsque les sols sont traités sur place, cela limite les pollutions de transport, et les résultats sont très rapides ( quelques semaines).
Dépollution hors site
Certains sols pollués avec des polluants très toxiques ne peuvent être dépollués qu'en extrayant les sols et les traitants des centres spécialisés.
Les micro-organismes comme les verres de terre, les fourmis
mais aussi les macro-organismes comme les insectes, mais aussi les hérissons, peuvent participer à remettre de la vie et dépolluer les sols qui ont reçu trop d'engrais et de pesticides.
Les bio-indicateurs
Par leur simple présence naturelle sur les sols, certaines plantes indiquent les toxicités ou les intensités de pollutions présentes.
En effet, elles se gavent de ces substances dont elles sont très gourmandes.
Elles sont nitrophiles, métallophiles, etc...
Phytorémédiation
Comme certaines plantes ont la capacité de stocker jusqu'à 100 fois plus que d'autres, des pollutions ou des métaux contenus dans les sols, l'Homme les réimplante et les utilise pour dépolluer. Ce sont des plantes dites "hyper-accumulatrices" comme les peupliers ou la moutarde.
On peut en extraire les composés métalliques
et les recycler pour les réutiliser : c'est le phytominage.
Au delà de la pollution du sol, quelle est la biodiversité
et les éco-systèmes endommagés ou disparus ?
Quelles sont les ressources gratuites que nous avons perdues
en surface et en sous-sol, qui appartiennent à la "cryptobanque"
où sont cachées nos richesses invisibles, comme par exemple
la diversité des graines enfouies.
La question n'est pas seulement de dépolluer, mais également
de rétablir la vie de la faune et de la flore.
C'est rétablir l'éco-potentialité du site.